Yuriko Backes a visité les infrastructures militaires au Bleesdall et au Waldhof

En date du 7 mars 2024, la ministre de la Défense, ministre de la Mobilité et des Travaux publics, Yuriko Backes, ensemble avec des membres des commissions parlementaires de la Défense et de la Mobilité et des Travaux publics, ainsi que le chef d'état-major de l'armée, général Steve Thull, a rendu visite au champ de tir au Bleesdall et au camp militaire à Waldhof.

Cette visite, organisé sur initiative de Yuriko Backes, fait suite à la présentation par la ministre des deux projets de loi, visant réaménagement des infrastructures au Bleesdall et au Waldhof, à la commission de la Mobilité et des Travaux publics en date du 18 janvier 2024.

Les bâtisses des deux sites militaires datent des années 50 et aucune rénovation majeure n'a été entreprise depuis lors. Ainsi, ces travaux de réaménagement s'imposent afin de les conformer aux exigences légales en matière de sécurité et de santé au travail, aux standards de l'OTAN en termes de gestion de stockage de munitions ainsi que pour suivre l'évolution des techniques de tir au sein des armées. Les coûts des deux projets de réaménagement s'élèvent à 71,5 millions d'euros pour le champ de tir au Bleesdall et à 81,5 millions d'euros pour le camp militaire au Waldhof et s'inscrivent dans les efforts généraux de modernisation de l'Armée et des infrastructures militaires au Luxembourg.

Ensemble avec le projet de réaménagement et extension de la caserne Grand-Duc Jean au Herrenberg à Diekirch, ces projets vont soutenir durablement l'armée luxembourgeoise et répondront à ses besoins fonctionnels. En effet, le contexte géopolitique profondément bouleversé, particulièrement marqué par la guerre en Ukraine, souligne l'importance pour l'armée luxembourgeoise de disposer d'infrastructures modernes et adéquates, afin de créer les conditions nécessaires à la formation, de garantir de meilleures conditions de travail à son personnel et de mitiger l'impact environnemental. Le projet s'inscrit également dans le cadre de l'engagement du gouvernement de porter l'effort de défense à 2% du revenu national brut (RNB) à moyen terme, de la mise en œuvre du bataillon de reconnaissance binational à l'horizon 2030 et de la hausse des besoins en personnel qui accompagne ces ambitions. 

Communiqué par la Direction de la défense / ministère de la Mobilité et des Travaux publics