Participation de l'armée luxembourgeoise à un groupement tactique de l'Union européenne

Lors du deuxième semestre 2008, l’armée luxembourgeoise participe à un groupement tactique de l’Union européenne ensemble avec l’Allemagne, la France, la Belgique et l’Espagne.

Le concept des groupements tactiques a pour objectif de renforcer la capacité de l’Union européenne à conduire des opérations autonomes et de garantir la fourniture, dans les meilleurs délais, des capacités nécessaires pour mener une opération de réaction rapide.

Les groupements tactiques sont conçus pour un éventail d’engagements possibles.

En cas d’activation, ils peuvent être déployés dans le cadre de missions humanitaires et d’évacuation, de maintien de la paix ou d’autres missions de gestion des crises.

La décision d’engager un groupement tactique est prise au niveau du conseil de l’Union européenne. En matière de délais, le concept d’emploi prévoit le début de la mission en zone d’opérations dans un délai de 5-10 jours à partir du moment de la décision d’activation.

La contribution de l’armée luxembourgeoise consiste en une capacité spécialisée, rattachée au bataillon de soutien logistique de la brigade franco-allemande. Cette brigade est une unité militaire binationale, créée le 2 octobre 1989, et dont les troupes sont stationnées sur plusieurs garnisons en Allemagne. Elle fait partie du corps européen et totalise environ 5.500 militaires dans ses rangs.

Le Luxembourg se tient donc prêt à fournir, à compter du 1er juillet et ce pour une période de 6 mois, un peloton de purification d’eau. Ce peloton est composé de 22 militaires, de 3 stations de purification et de 3 stations d’empaquetage d’eau. Fonctionnant à l’aide de filtres performants, le peloton peut produire à partir de tout type d’eau, jusqu’à 110.000 litres d’eau potable par jour.

Pour se préparer à cette mission, l’unité s’est d’abord entraînée au Luxembourg et a ensuite participé à un programme de préparation multinational, étendu sur 6 mois, dont les objectifs étaient d’établir la cohésion entre les différentes unités et assurer l’interopérabilité des équipements.

(communiqué par l’État-major de l’armée)

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