Le Luxembourg qui a participé, avec des militaires intégrés dans un contingent belge, aux opérations de maintien de la paix de l'UNPROFOR, de la SFOR et de la KFOR, soutient toutes les initiatives internationales en vue d'étudier un rapport éventuel entre la mort de militaires ayant servi en ex-Yougoslavie et l'usage de munitions à uranium appauvri dans les Balkans.
A l'heure actuelle aucun cas de maladie d'un membre de l'armée ayant participé à une telle mission n'est connu aux autorités luxembourgeoises.
Comme il a été relevé en marge de la réception du nouvel an le 3 janvier, le ministre de la Défense, Charles Goerens, s'est rallié en particulier à l'initiative de son collègue belge, le ministre André Flahaut, pour demander dans les instances internationales appropriées des discussions approfondies sur les risques potentiels pour la santé des soldats en opération ainsi que toutes les informations médicales et scientifiques disponibles.
Communiqué par le ministère des Affaires étrangères, du Commerce extérieur, de la Coopération et de la Défense