Dans le cadre de la Fête nationale du Grand-Duché de Luxembourg, LL.AA.RR. le Grand-Duc et la Grande-Duchesse ont assisté le samedi 22 et dimanche 23 juin 2002 aux festivités organisées à Luxembourg et à Esch-sur-Alzette.
Message du Premier ministre Jean-Claude Juncker
Le samedi 22 juin a eu lieu à 16 heures la traditionnelle relève de la garde devant le Palais grand-ducal. Y a participé un détachement d'honneur de l'Armée sous le commandement du lieutenant en 1er Pascal Putz. Les chefs de Peloton étaient les lieutenants Paul Reding et Joël Faltz. La garde montante a été commandée par le 1er Sergent Jérôme Sinnes et la garde descendante par le 1er sergent Serge Maes. L'encadrement musical a été assuré par la musique militaire sous la direction du major André Reichling.
Relève de la garde devant le Palais grand-ducal
A 18 heures, l'honneur est revenu à la Ville d'Esch-sur-Alzette où le couple grand-ducal a été accueilli par la bourgmestre de la ville, Mme Lydia Mutsch, devant le Théâtre municipal d'Esch-sur-Alzette.
Après un dépôt de fleurs au monument aux Morts, le cortège en présence du couple grand-ducal s'est rendu de la place de la Résistance vers l'Hôtel de Ville où les associations de la ville ont défilé devant la Tribune officielle. Le défilé a été suivi d'une brève allocution de Mme la bourgmestre à l'Hôtel de Ville.
Cortège en présence du couple grand-ducal, du ministre de l'Intérieur Michel Wolter et de la bourgmestre de la Ville d'Esch-sur-Alzette, Mme Lydia Mutsch, Photo: Tom Wagner / SIP
Après avoir salué la population eschoise à partir du balcon de l'Hôtel de Ville, le Grand-Duc et la Grande-Duchesse ont allumé le feu de camp des scouts luxembourgeois et ont visité le "Escher Volleksfest".
Le couple grand-ducal salue la population eschoise, à g. le ministre de l'Intérieur Michel Wolter, Photo: Tom Wagner / SIP
A partir de 22 heures , LL.AA.RR. le Grand-Duc et la Grande-Duchesse ont assisté aux festivités organisées par la Ville de Luxembourg.
A la sortie du Palais grand-ducal, ils ont été accueillis par le bourgmestre et les échevins de la Ville de Luxembourg. Ils se sont rendus ensuite à la Tribune d'honneur installée sur la place Guillaume II, à partir de laquelle ils ont suivi l'aubade de la musique militaire et la traditionnelle retraite aux flambeaux animée par les nombreuses associations de la Ville.
Le Grand-Duc et la Grande-Duchesse assistent à la retraite aux flambeaux sur la place Guillaume II, Photo: Tom Wagner / SIP
Le programme du 22 juin s'est clôturé par le traditionnel feu d'artifice sur le pont Adolphe. L'encadrement musical a été assuré par une composition signée Emmanuel Séjourné et Guy Frisch.
Photo: Tom Wagner / SIP
Le dimanche 23 juin, jour de la Fête nationale, l'armée et la Police grand-ducale se sont présentées pour la prise d'armes dans l'Avenue de la Liberté. La prise d'armes a été placée sous le commandement du lieutnant-colonel Gaston Reinig.
En présence du chef d'Etat-major de l'armée, Nico Ries, du directeur général de la Police grand-ducale, Pierre Reuland, du ministre de la Défense Charles Goerens et du ministre de l'Intérieur Michel Wolter, le Grand-Duc a passé en revue les troupes.
A 11 heures a été célébré le "Te Deum" solennel en la Cathédrale Notre-Dame de Luxembourg en présence des membres de la famille grand-ducale, des membres de la maison grand-ducale, des membres du gouvernement, des députés, des autres corps constitués ainsi que du corps diplomatique accrédité auprès du chef d'Etat luxembourgeois.
Le Grand-Duc et la Grande-Duchesse ainsi que les membres du gouvernements à l'issue du Te Deum
Le traditionnel tir d'honneur de 101 coups de canon au Fetschenhaff a clôturé les festivités officielles de la Fête nationale 2002.
Dans le cadre de la Fête nationale, le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker s'est adressé dans un message diffusé le 22 juin par la radio et la télévision aux résidents du Grand-Duché de Luxembourg.
Le Premier ministre a estimé que la célébration de la Fête nationale serait l'occasion de réfléchir à notre pays, son avenir, son évolution économique et démographique. Par ailleurs, il faudrait respecter les différentes croyances et les sentiments des gens qui se rencontrent au Luxembourg.